En
savoir plus...
Cette chanson, on la enregistré en juin 97,
ou juillet, un an après lalbum à peu près...Cest
paru, sur une compilation lithium, quétait offerte, avec
lachat, de nimporte lequel des albums de Lithium. Cétait
une bonne compilation. Avec un des meilleurs morceaux de Diabologum, un
des tous meilleurs de Jérome Minière, mon préféré
en tout cas, un morceau en anglais de Dominique A., super top. Cétait
bien quoi. La chanson de Delaney aussi. Très bien. Et puis donc
plein dautres qui devaient être super aussi. Y en a douze,
je crois. La meilleure de Bertrand Betch, aussi, il me semble.
Nous, on avait déjà rencontré Meïr, le batteur
légendaire de Mendelson, depuis le mois de février, je crois.
A ce moment-là, on répétait au Liberty Rock Studio,
avant démigrer à la Luna Rossa, dans le 13°, où
on est resté trois ans quasiment. Ca nintéresse personne,
mais cest comme ça. Meïr, ça fait rire méchamment
les gens branchés, on la rencontré par le biais des
petites annonces, Jazz-man, je crois. Y avait eu
un autre batteur avant, mais je préfère oublier, alors je
le note juste parce que cest vrai. Cétait la première
chose quon enregistrait avec Meïr, donc on était content.
Ca nous semblait un grand pas en avant. Vincent le producteur naimait
pas cette chanson, enfin la musique, quil trouvait Jazz-Rock, ce
que je comprenais pas trop à lépoque, mais maintenant
je crois que cest du son de la guitare quil parlait qui nest
pas encore aussi solide quil a pu lêtre après.
Cest la première chanson fleuve de Mendelson,
qui fait 7 minutes sur le disque, et puis de nos jours en concert, un
peu plus de 12. Cest un de mes moments préférés
en concert, dabord parce que cest souvent près de la
fin, alors la pression est un peu relachée, après parce
que cest une chanson où il y a plein de plages instrumentales,
alors je me repose de la voix, et on fait que la musique, et jaime
bien ça. La musique. Cest à cause de cette chanson
que des journalistes bienveillants ont pu parler à notre propos
du Crazy Horse, donc cest mieux que Jazz Rock. On est en progrès.
LA7, évoquée dans le texte nexiste pas. Pas
la peine de chercher. En fait cest lautoroute du sud, lA6,
qui recoupe ce quétait du temps de Charles Trenet, la N7,
la route des vacances. Alors cest contracté pour la rime.
Je suis désolé, jaime pas ça. Je le refais
plus. pas bien. Non. Pas bien. Mal. (Comme quoi, il y a des rimes dans
Mendelson, aussi, et que des fois, il y a même des licences poétiques.)
je dis ça, parce que il y a encore des gens qui me disent que mes
textes ils riment pas. mais si mes amis, mes grands et bons amis ça
rime, sinon, ça coulerait pas, mais ça sentend pas
que ça
rime, cest même ce que je fais comme travail. Que ça
sentende pas. Mais que ça coule quand même. Le naturel,
cest un gros, gros travail, ça prend un temps terrible, pour
un résultat qui donc ne se voit pas. Cest une mission, je
suis investi, cest un sacerdoce, cest ingrat comme pas possible,
comme métier, mais cest ce que je fais. Faisais. Je ne sais
plus ce que je fais en ce moment. mais à lépoque,
javais des préceptes. Des règles. Comme un dogme secret
pour moi-même, avec tout ce quil ne faut pas faire, bien,
bien clair à lesprit. Maintenant je men fous. Je fais
comme ça vient. Cest peut-être tout intégré.
Plus besoin de réfléchir. Ca repose.
Que vous dire dautre ? Mais alors cest quoi quest vrai
? par exemple, cest quoi quest vrai, dans la chanson ? Et
ben, cest vrai, quun jour, ouh la, cest de traumatismes
enfantins, quon parle, là. Préparez vos mouchoirs.
Un jour, je suis bien tombé dans un lac, mais je suis tombé
tout seul, cétait au patronage, on se promenait,
au bord du lac de Créteil. Ca devait être, ce que nos animateurs
simaginaient que recoupait le mot Activités.
On était en activité, on était occupé, à
quoi, je sais pas, à tomber dans le lac par exemple. Donc, on marche,
le long du lac, et là, un trou noir, un blanc, et je me retrouve,
dans leau, la tête bien sous leau, tout habillé
bien sûr...une petite chute dun mètre ou deux, normale,
je mactive quoi. Je mintéresse. Je me cultive.
Et donc jai effectivement vu un sac poubelle et un caddie, au fond
de ce merveilleux lac, chef-duvre artificiel, preuve sil
en est que quand lhomme sen donne la peine, il peut arriver
à faire de grandes choses. A Créteil, un mercredi après-midi,
on était peut-être en éveil, une sorte
de première découverte des trésors de
larchitecture. Peut-être. je me suis agrippé au bord,
on a du me tendre une main, parce que le parapet de béton, était
plutôt haut à cet endroit-là. On ma tiré
de là, on ma fait assoire, déshabillé, (à
cause que jétais mouillé forcément) devant
toutes les filles. Toutes les filles. Aaaarghh. Quelle horreur. Et puis
jai continué la promenade, comme ça, en slip, toute
laprès-midi. On mavait laissé le droit de garder
mon slip, si je le voulais. Quelle gentillesse, mon Dieu, que de souvenirs
bénis. Lenfance, ladolescence, que de périodes
merveilleuses et mirifiques et prodigieuses. Que de premiers émois,
que de premiers petits bonheurs. Ah comme tout ça me manque aujourdhui.
Cétait donc une histoire vraie, le caddie et les sacs poubelles,
comme quoi, ce qui semble toujours le plus grotesque, et le plus improbable,
et le plus caricatural, et ben, cest souvent le plus vrai. Comme
la fois, en colonie, où...Mais en fait, non. je vais vous lépargner
celle-là. Cest mieux. C'est mieux comme ça.
NB:
Vous pouver écoutez deux autres autres versions de morceau dans
la rubirque MP3 de ce site:
VERSION LIVE - JUIN 2001
VERSION STUDIO
- 2001
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